Rencontres éthologiques 2006

12 août 2009

Montage des beaux moments

Une video trouvée sur youtube :

20 septembre 2006

Et donc...

... et donc, des rencontres riches et de tout horizon !

Un Andy qui n'a pas oublié son humour au vestiaire, pas plus que sa franchise et son absence totale d'égo ("je n'ai plus aucun problème d'égo, les chevaux s'en sont chargés", aime-t-il dire).
Un Lorenzo peu bavard mais dont on sent le respect des cavaliers qui réfléchissent à leur relation aux chevaux, et qui cherche toujours à apprendre.
Un Michel Robert enthousiaste, énergique, franc et surtout très bon pédagogue. Un vrai booster !
Un Andrew MacLean éclairant de ses connaissances équestres et scientifiques.
Un Thierry Lhermitte un peu réservé à l'abord au milieu de ces pointures mais courageux et passionné, qui a présenté son parcours avec simplicité.
Des étudiants qui donnent envie, avec en plus de la bonne humeur à revendre.

Je n'ai pas trouvé que c'était du "show", mais bien des présentations du travail de chacun, avec pas mal d'impro, de problèmes techniques. Les erreurs commises lors des présentations sont justement ce qui nous en apprend le plus sur le cavalier et la manière de corriger un problème. Je repense encore à la superbe attitude de la cavalière de l'Equ'crin D'Olima. Ou à Lorenzo qui ne nous a pas fait un spectacle mais qui a travaillé ses chevaux "comme à la maison", sous nos yeux.

Si vous n'y étiez pas, vous pouvez bien le regretter ;-)

17 septembre 2006

Lorenzo : questions-réponses avec le public

[Je tiens à préciser que, contrairement à ce qui pourrait transparaître par ma rédaction malhabile, Lorenzo a répondu aux questions le plus simplement du monde, avec honnêteté et modestie.]

• comment choisissez-vous vos chevaux ?
Je ne les choisis pas vraiment. Je choisis seulement la race : portugais. Je vais les chercher au Portugal. Mes 6 chevaux, je les ai eu en lot. Ma jument ici présente a 8 ans. Je l'ai eue à 2,5 ans.

• avez-vous connu le renoncement face à un cheval difficile ou non approprié ?
Non. Je n'ai d'ailleurs jamais vendu un seul de mes chevaux. Si j'ai un cheval difficile, je prends plus de temps pour lui expliquer. Je travaille d'abord confiance puis respect puis connexion. J'aurai besoin de moins de temps avec un cheval qui comprend vite. C'est tout.

• que faites-vous avec un cheval difficile ?
Comme je l'ai dit, je prends seulement plus de temps pour lui apprendre les choses. Et je m'adapte. S'il est dangereux à être monté, je ne monte pas debout dessus et je le place à l'extérieur ou devant. Ce ne sera pas celui sur lequel je poserai mes pieds. Mais je lui trouverai une place qui lui va bien.

• avez-vous déjà eu peur ?
En fait, j'ai progressé tellement graduellement que je n'ai jamais ressenti de peur. Avant d'exécuter un exercice compliqué au galop, je commence au pas ou au trot jusqu'à ce que je sois à l'aise. Puis je passe au galop. Non, je n'ai jamais eu peur.

• que faites-vous de vos jambes assis à cru ?
Je n'en ai pas besoin pour contrôler mes chevaux. Si je regarde dans une direction, ils le sentent et y vont. Quand la connexion est forte, ils sentent beaucoup de choses. Sinon, debout sur leur dos, je ne peux pas me servir de mes jambes. Je fais tout à la voix de toutes façons.

• y a-t-il des chevaux qui ne se supportent pas et comment faites-vous dans ce cas ?
[je ne sais plus ce qu'il a répondu...]

• travaillez-vous avec des entiers ?
Non. Par tradition et par souci pratique, je n'ai que des juments et des hongres.

• êtes-vous déjà tombé ? vous êtes-vous déjà fracturé quelque chose ?
Oui, je suis tombé souvent. Et encore maintenant. Les seules fractures sont dues au ski. Je suis plus doué pour le cheval que n'importe quoi d'autre on dirait. Si, au tout début, je me suis démis [ou brisé ?, je ne sais plus] les clavicules une fois. Je n'avais jamais sauté de ma vie. J'étais debout, j'ai envoyé les chevaux sur un obstacle, ils ont pilé, je suis passé par dessus. Je n'ai même pas pensé que j'aurai pu essayer de sauter d'abord en selle.

• utilisez-vous des enrênements pour lier les chevaux ensemble ?
Non. Si j'utilise un enrênement pour les garder collés, ils ne font pas fonctionner leur mental et n'apprennent pas à rester ensemble. C'est comme le disait Andy : il faut leur laisser l'opportunité de faire l'erreur pour qu'ils apprennent. Ensuite, mes juments savent et choisissent de rester côte à côte. Le lien n'est pas physique, il est mental. J'aime ça.

• vos chevaux ont-ils connus la selle ?
Très peu. En fait, je ne prends pas vraiment le temps de mettre une selle. J'entre dans leur paddock et je commence à travailler avec eux.


[Et certainement d'autres questions dont je ne me rappelle plus...]

Les étudiants d'Andy

Place aux étudiants de la Cense, revenus d'une année passée au Montana, et approchant de la fin de leur formation. Andy évoque les demandes nombreuses de jeunes cavalières pour qui devenir "chuchoteur" est un rêve, et rappelle que c'est loin d'être aussi romantique. Le Montana, c'est -20° tôt le matin, avec X jeunes chevaux sauvages à débourrer dans la journée. Si on n'a pas le goût de faire ça (et celui du sable aussi, précise-t-il en plaisantant), on ne s'en sort pas. C'est très dur.

Edouard, Jean-Marie, Stéphanie, et ceux dont je n'ai pas retenu le prénom, naviguent en selle dans la carrière, au pas et au trot, en licol, en mors, en selle western et en selle anglaise. Puis Andy, à pied au centre, joue le moniteur et donne les exercices :
• pouvez-vous arrêter votre cheval du pas sans toucher aux rênes à mon 'top' ?
• pouvez-vous repartir au pas avec des aides les plus invisibles possibles ?
• pouvez-vous faire demi-tour sur les postérieurs sans toucher aux rênes ?
• pouvez-vous bouger un postérieur d'un pas sans toucher aux rênes ?
• pouvez-vous partir au trot sans qu'on voit vos actions ?
• pouvez-vous stopper à partir du trot à mon 'top' ?
• pouvez-vous diriger votre cheval sur une serpentine sans toucher aux rênes ?
• votre cheval est-il léger si vous lui demandez sa tête ?
• est-ce que votre cheval change d'allure si vous prenez vos deux rênes et demandez une cession de nuque ?

Ensuite, il leur a dit de préparer encore un peu les chevaux à pouvoir être montés tête nue. Les étudiants vérifient la direction et les freins, ne touchant pas aux rênes sur l'encolure. Puis Andy vient leur prendre tout ce qu'ils ont sur la tête. C'est une manière de savoir si la préparation a été bien menée.

Il leur redemande les mêmes exercices et les étudiants n'ont pas trop de mal à les effectuer, puis les laisse en reprise libre. Pas, trot, galop, transitions, stops, courbes, demi-tour et sauts, avec bonne humeur.

Finalement, Andy pense qu'il va pouvoir revendre toutes les brides, mors et licol puisqu'ils n'en ont visiblement plus besoin. :-)

Dave Stuart

Dave entre dans la carrière avec un cheval pie dont c'est le deuxième jour de débourrage. Il commence par le caresser partout, puis lance la longe sur les postérieurs et sur le dos pour le préparer au harnachement. Le cheval bouge. Dave, dans un grand calme et avec un rythme régulier, continue de lancer la longe jusqu'à ce que le cheval n'en ait plus peur.

Ensuite, il pose le tapis de la même façon qu'il lançait la longe, caresse le cheval avec le tapis, le fais bouger sur son dos, puis prend la selle. Il la pose délicatement mais surement sur le dos du cheval qui ne bouge pas, regarde plutôt aux alentours, une oreille écoutant de temps à autre le cavalier.

Une fois sanglé, Dave fait marcher l'élève. Il dit que si le cheval semble calme au pas avec la selle, il peut se réveiller dans une allure supérieure. Il le met au trot. Très vite, le cheval fait une poignée de sauts de mouton, et s'immobilise tout aussi rapidement. Puis Dave le remet au trot : plus de problème.

Dave explique que ce cheval pense encore que la solution à tout est la fuite, qu'il ne sera pas difficile de le mettre en avant. Il ne fait donc rien pour le pousser, mais va plutôt solliciter son attention sur ce qu'il fait pour mobiliser le côté "réfléchi" et pas celui de la fuite. Il lui demande des transitions descendantes trot/pas/arrêt, et fait une courte pause quand il est arrêté. Dave constate que l'arrêt à la longe fonctionne au sol.

Puis il le remet en avant, le cheval prend rapidement le trot. Dave se déplace avec le cheval pour l'amener près d'obstacles comme une barre au sol, une bâche, un petit croisillon. Quand le cheval s'intéresse à l'obstacle, Dave relâche tout. Le cheval ne tarde pas à piétiner la bâche et à passer par dessus la barre au sol, sans sourciller. Puis il l'emmène près du croisillon. Il voudrait que le cheval soit à nouveau attentif à ses pieds, à ce qu'il fait, au lieu de tirer sur la longe, de mettre sa tête à l'extérieur. Petit à petit, le cercle s'approche du croisillon. Le cheval, qui regarde partout sauf devant lui, est surpris, hésite et saute en vrac. Dave ne bouge pas, ne l'aide pas non plus. C'est au cheval de savoir où poser ses pieds.

Après plusieurs passages où le cheval, peu attentif, découvre l'obstacle devant lui à la dernière minute, il finit par faire attention, baisse la tête pour regarder où il va, et fait un passage plus rond et plus régulier. Dave le récompense en l'éloignant
faire autre chose, et petite pause.

Avant de monter, Dave vérifie que le cheval cède facilement avec l'exercice suivant : il passe la longe derrière les fesses du cheval, s'éloigne un peu en tendant la
longe (sans tirer, juste un contact). Le cheval suit le "feel", tourne la tête vers la traction, puis résiste un peu, cherche une solution, puis finit par bouger ses postérieurs pour faire un demi-tour et se retrouver face à Dave. Dave fait de même de l'autre côté.

Puis, ajustant un peu la rêne unique, prend appui sur l'étrier et reste appuyé hanche sur la selle. Il caresse le cheval de l'autre côté, le touche avec son autre jambe, bouge un peu. Bref, il explique qu'il vérifie que le cheval ne sera pas surpris par le mouvement du cavalier se mettant en selle et par une jambe qui entre dans son champ de vision droit.

Une fois en selle, Dave bouge un peu les jambes, caresse le cheval qui est resté sagement immobile pendant tout le montoir. Dave explique que la première chose à faire une fois en selle, c'est de lui rendre ce moment confortable pour qu'il ne prenne pas l'habitude de partir sans que le cavalier soit prêt. Il vérifie que le cheval donne sa tête des deux côtés et qu'il accepte le fait de passer la rêne d'un côté et de l'autre.

Ensuite, il le met au pas. Dave est passager. Il ne règle que les allures, et laisse le cheval aller là où il veut. Le petit père est pépère. Dave prend juste un peu sa rêne pour garder le cheval sur la trajectoire d'un obstacle profitant de l'occasion, sans y diriger le cheval.

Puis il passe au trot. J'ai remarqué qu'il n'utilise pas du tout les jambes, les transitions montantes se font à l'assiette. Je le vois faire gauche/droite rapidement avec le bassin, le cheval suit le mouvement et passe au trot après 3 ou 4 foulées. Le cheval semble OK. Je ne me souviens plus s'il l'a repassé au pas après le trot.

Dave met le cheval au galop. Là encore, aucune action de jambe, juste le bassin qui pousse vers l'avant plusieurs fois, 3 ou 4 fois seulement, et hop!, le cheval embraye au galop. Dave le laisse faire quelques foulées puis lève sa rêne, descend la main, prend contact, le cheval cède immédiatement, réduit son allure, passe au trot, continue de céder et passe au pas, et s'arrête gentiment, calmement.
Dave passe la rêne de l'autre côté et fait de même à l'autre main. Le cheval passe du galop à l'arrêt en transitionnant doucement d'allure en allure, donnant sa tête. Tout est fluide et calme. Puis il caresse, prépare le cheval et descend de selle.

Une bonne petite séance courte, progressive et proprement menée.
Le travail de Dave me plait bien !

L'équ'crin d'Olima (bis)

Les trois mêmes cavalières sont revenues. Elles ont présentés la même chose que la veille.
A la différence que les trois cavalières sont montées et que la championne a corsé la difficulté en monte "tête nue", retirant la cordelette.
Son double-poney était aussi nickel que la veille. Toujours ce pli dans les courbes que le cheval donne en cordelette. Ca m'épate.

La chose à souligner, c'est le tact de cette cavalière : la voilà donc retirant la cordelette, mais gardant tout de même le stick, naviguant avec une aisance dans toutes la carrière. Au galop à main droite, elle prend la courbe et vise l'obstacle. Mais un peu tard peut-être ou manque de préparation, son cheval zigzague, elle tente de le diriger avec le stick, et dérobe. Je me suis demandé : que va-t-elle faire ? Va-t-elle laisser tomber (pas évident avec le stress d'une présentation en public) ? Ou retenter ? Et si oui, comment va-t-elle s'y prendre ?

Elle remet son poney au galop à droite, reprend la courbe, et une fois bien en face, demande l'arrêt. Le poney stoppe sans difficulté. Elle caresse, s'assure qu'il a bien vu l'obstacle, ses oreilles sont pointées dessus, elle le met au trot, le focus droit devant. Va-t-il dévier ? Aura-t-elle besoin de son stick ? Le cheval donne l'impression d'être bien droit, concentré sur l'oxer, oreilles toujours pointées. Quelques foulées avant les double barres, elle le met au galop, et il saute son oxer
dans l'impulsion, sans dévier d'un millimètre.

J'ai adoré la façon dont elle a géré cette dérobade ! C'était dû à un manque de préparation et elle le savait. Elle a réorganisé la situation pour permettre à son cheval de réussir. Je lève mon pouce bien haut !

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Mise à jour 30/09/2006
Elle s'appelle Céline, et son poney Jocker : leur site
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Lorenzo

Pas de spectacle. Sans feux ni paillettes, Lorenzo nous montre comment il travaille au sol et monté, avec deux de ses six chevaux.

Il entre dans la carrière avec deux lusitaniens gris en liberté. Une ligne de deux obstacles a
été installée, et une barre isolée un peu plus loin.

Il laisse un cheval sur place et s'éloigne en invitant le second. Il explique qu'il commence toujours par travailler ses chevaux individuellement chacun, pour rechercher la connexion. Lorenzo court, change de direction, recule, le cheval toujours sur ses traces le suivant avec entrain. Il saute par dessus la barre isolée, suivi du cheval. Il lui demande un ou deux cabré puis repart.
Ensuite, il monte à l'indienne sur le cheval en plein trot, le met en cercle, fait des transitions, passe au galop, fait des changements de pieds au vol, puis quelques figures de voltiges (descendre et remonter plusieurs fois de suite, s'assoir tête vers la croupe). Je crois qu'il saute aussi une ou deux fois. Puis il descend, laisse son cheval et invite le deuxième. Il renouvelle les mêmes manoeuvres : ce qu'on appellerait du "stick-to-me" au trot et au galop, avec passage d'obtacle et changement de direction, puis il monte à l'indienne, trot, galop, cercle, voltige.

Les deux chevaux connectés, il les prend tous les deux, les place parallèlement, se met à califourchon sur le premier, puis passe debout un pied sur chacun. Il n'a pas de badine. Juste sa voix. Il commence au pas et demande des changements de main.

Quand les chevaux n'obéissent pas aussitôt, il se penche en avant et tapote sur l'encolure. On entend ses ordres : "droite", "gauche", "en arrière", et "shhhh" mais celui-là, je ne sais pas à quoi il correspond. Il l'utilisait souvent et je pense pour récupérer un peu plus d'attention de la part d'une des deux juments qui taquinait sa voisine et oubliait de répondre aux demandes de temps en temps.
Puis il est passé au trot, en ayant récupérer ses deux badines qui lui permettent d'être plus précis et de réagir plus vite au besoin. Les tenant les deux ensembles à chaque extrémités, il les utilise aussi pour sauter par-dessus.


Puis il a commencé à sauter la barre isolée. Il cherche à avoir des juments calmes avant et après le saut, et n'enchaîne que si elles le sont. Il saute ensuite la ligne des deux obstacles. Ses juments chauffent un peu, il les remet dans le calme, juste à la voix. Puis il les remet au galop, les fait cercler un peu, puis demande un arrêt, qu'elles donnent presque nettement.

Il descend et termine en demandant à ses deux juments de se coucher.

Il n'a pas beaucoup parlé, il était dans son monde. Andy a pris la relève, expliquant que Lorenzo est, pour Michel Robert, le meilleur cavalier au monde, qu'il a monté son premier spectacle à 9 ans (si je ne me trompe pas), qu'il est très modeste et n'aime pas parler de lui (c'est vrai qu'il est pas bavard :-), etc...

Lorenzo a fait ce qu'il fait chez lui : il entre dans le paddock, appelle un de ses chevaux, joue avec lui, au sol puis un peu monté, puis appelle le suivant pour le travailler individuellement aussi. Et ainsi de suite. Puis il les travaille tous en même temps.

Une chose que j'ai remarquée : une des deux juments avait une attitude qui aurait pu passer pour agressive. Oreilles couchées (mais pas plaquées), roulement de tête, secouage d'encolure. Je l'imaginais bien aller gnacker le bras de Lorenzo. Mais pas du tout, elle s'arrêtait devant lui aussi net dès qu'il le demandait ou qu'il s'arrêtait lui-même. Elle était plutôt expressive, faisait de beaux demi-tours pour suivre les changements de mains de son cavalier à pied. Peut-être est-ce une jument plus dominante et donc qui adopte plus facilement de telles attitudes lors de ces jeux. Lorenzo n'avait pas l'air de faire attention à cela. Je me suis donc dit qu'il ne fallait pas en faire une obsession non plus. Oreilles en arrière ne veut sans doute pas forcément dire mauvais esprit.

J'ai beaucoup aimé la simplicité de cette présentation, mais je reste un peu sur ma faim parce qu'il n'a pas dit grand'chose. Sauf dans les questions-réponses avec le public auquel il s'est prêté en fin de journée. Voir article plus haut.

Andy & Oakies (bis)


Revoilà Andy et Oakies pour ce dimanche, avec une présentation différente.
Oakies en liberté suit Andy au galop. Andy fait passer le stick à gauche, à droite, et Oakies suit la danse en changeant de pied, toujours derrière Andy. Un stick-to-me niveau +++ !

Puis Oakies part sur la piste à la demande d'Andy.

Il se place stratégiquement pour lui faire faire quelques changements de main (et de pied).

Puis il la fait cercler autour de lui.

Et enfin, il monte, trotte allongé puis rassemblé, la pousse un peu au galop, fait un tout petit galop. Et puis il vire la selle et remonte à cru, d'abord en licol, puis sans rien, pas même une cordelette, évolue aux trois allures et nous refait quelques changements de pieds au vol.

Pas de souci : Andy sait faire ce qu'il demande à ses étudiants :-)

Thierry Lhermitte

Thierry Lhermitte présente sa jument SF et son histoire. Une jument inmontable. Il l'a choisie en se disant que c'était l'occasion d'apprendre en même temps qu'elle.
La veille, le samedi soir donc, quand la journée s'est
terminée, il l'a emmenée dans la carrière pour la lui faire découvrir avant sa présentation du lendemain. Il l'a lâchée en liberté. Elle a crapahuté dans tous les coins, tantôt au passage, tantôt au galop, queue sur le dos, ronflements, hennissements. La totale. Thierry L. restait calmement à attendre que la miss décompresse, l'encourageant de temps en temps à le rejoindre. Et bientôt, elle se reconnecte et se dirige droit sur lui dans un beau trot aérien, toujours la queue levée et ronflante. Les gens n'ont d'yeux que pour ses belles allures. Et là voilà repartie de plus belle. Mais un moment seulement car elle revient déjà vers Thierry L. pour y rester cette fois. Il la caresse, tout souriant, lui remet le licol et l'emmène.

C'est donc dimanche que Thierry Lhermitte fait "son show" :-)

Il entre dans la carrière avec sa jument en licol. Elle regarde tout ce monde. Je ne me rappelle plus s'il fait quelque chose au sol avec elle en licol, mais il parle simplement tout en marchant, et elle suit en licol. Il explique d'où elle vient, comment il l'a trouvée, comment elle était, comment elle est maintenant. Il s'excuse aussi avec humour pour son "équitation catastrophique", ses balbutiements dans la compréhension du cheval. Et petit à petit, ils se détendent.

Il lui retire rapidement le licol et fait quelques pas avec elle en liberté. Puis il la fait sauter une petite barre toujours derrière lui. Il montre qu'il lui a appris à s'arrêter avec le Hmm! "piqué à Andy". Il la refait sauter mais en passage étroit. Et là, elle se carapate après le saut. C'est l'occasion de sortir un peu ses allures. Puis elle "catche" Thierry L. et ne le quitte plus.

Il la selle, l'emmène au montoir, se perche sur un plot, et monte. Une fois assis, il explique que ça, c'était impossible avant. Elle partait avant le cavalier. Il lui demande une flexion de chaque côté puis la met au pas, montre quelques manoeuvres comme le demi-tour sur les postérieurs, le reculer. Sa jument recule bien, pivote bien, je trouve. Il ajuste ses rênes et elle cède tout de suite dans la nuque. Il nous montre aussi deux départs au galop du reculer. Là, sa jument couche les oreilles, fouaille de la queue. Je pense à cet instant que ça doit être les souvenirs d'un passé difficile qui restent encore ancrés. Je suppose qu'il faudra du temps avant qu'elle soit complètement sereine. Mais elle donne déjà pas mal de choses.

En conclusion, il dit qu'il aimerait qu'elle s'arrête sans toucher aux rênes, qu'elle
tourne sans avoir besoin des rênes, qu'il trouve que le chemin est passionnant mais long pour arriver au niveau de ce qu'il a vu avec l'équ'crin d'Olima. Voir ce qu'il est possible de faire le motive. Il termine en s'adressant à Andy : "comment je dois faire pour arriver à ça ?"

Andy s'approche, plaisante un peu, et donne les principes :
• ne pas utiliser les rênes pour s'arrêter, mais utiliser les rênes seulement si le cheval ne s'arrête pas.

• ne pas utiliser les rênes pour tourner, mais utiliser les rênes seulement si le cheval ne tourne pas.

Il met cela en pratique en dirigeant Thierry L., qui a du mal à ne pas du tout toucher aux rênes. Il les utilise même assez tôt, ne laissant pas sa jument faire l'erreur pour pouvoir la corriger et lui apprendre, comme le lui rappelle Andy.
Il demande à Thierry L. :


• Direction sans rênes
Pour ça, Andy aide Thierry L. en lui demandant de faire en sorte que sa jument le suive. Andy se met à marcher en serpentine et Thierry L. doit n'user que des jambes, si possible sans toucher aux rênes, pour diriger sa jument vers Andy. Il me semble qu'il y a eu du mieux dans les derniers essais.

• Arrêts rênes longues et Andy le dirige pour y arriver (mais l'élève est difficile, plaisante Andy)
Andy donne les indications de stop. Si la jument ne s'arrête pas à l'endroit voulu, Thierry L. doit prendre ses rênes et la faire reculer de deux pas. L'amélioration ne sera pas pour ce jour.

• Pour aider la jument à comprendre un peu mieux, Andy demande des demi-tours vers la barrière pour transitionner avec engagement des postérieurs.
En fait, c'est marche, demande d'arrêt. Si pas d'arrêt, rênes, demi-tour vers la barrière et marche dans l'autre sens. Demande d'arrêt. Si pas d'arrêt et etc...

Nous avons donc assisté à un cours particulier entre Thierry Lhermitte et Andy Booth, ce dernier n'hésitant pas à mimer quelques actions, toujours avec un sympathique brin d'humour.

Pas de deux

Magda tout sourire et Tutcho en licol.
Sa coéquipière tout sourire aussi avec un autre lusitanien gris
en bride.
Manifestement, c'est bien le paradis à cheval.
Reprise de dressage : piaffer, appuyers, épaules en dedans, croupes en dedans, trot rassemblé, trot allongé, galop rassemblé, passages. Très très joli !

Puis, elles enlèvent selles et bride et licol. Voilà les deux chevaux en liberté... et prêts à jouer ! Tutcho rejoint Magda tout fringant. L'autre cheval ne l'est pas moins. Même après une reprise de dressage qui leur a demandé un effort physique, ils sont to
us les deux très expressifs et joyeux, et toujours connectés à leurs cavalières.

Je n'ai pas le niveau pour savoir si cela a été parfait mais la reprise à deux était dynamique et agréable à regarder ; et la "récré" en liberté, un régal de belles allures et de connivences entre les chevaux et les cavalières !

Les étudiants : les poulains

Les étudiants d'Andy à pied ou en selle sur un cheval manipule chacun un poulain en licol. Les petits bouts, entre sauts, bonds de cabris et hennissements, suivent en licol, apprennent à ne pas dépasser, passent sur des obstacles au sol.
Quand un poulain s'oppose à l'invitation du licol, l'étudiant ne tire pas mais fait tourner le poulain, qui amorce alors un pas en avant. Quans un poulain plein de fraîcheur "part en vrille", l'étudiant le suit pour ne pas tirer sur la longe, jusqu'à ce qu'il le récupère.
Tout se fait dans avec calme, patience, bonne humeur, amusement.
Je ne sais si les poulains s'amusent mais ils semblent bondir à la fois de joie, de fraîcheur, ou pour essayer de rejoindre un copain.
Spontanéité et peps des poulains en tous cas.

16 septembre 2006

Jean-Marie Clair : rééducation et (re)débourrage

Jean-Marie Clair, c'est le cavalier qui s'occupe de la rééducation et du débourrage à la Cense. Il arrive avec un cheval qui est en rééducation depuis 1 mois. Il explique ce qu'il fait pour rééduquer. En fait, il redébourre le cheval, rien d'autre. Il ne fait qu'un travail de préparation pour que le cheval puisse être monté dans les meilleures conditions. Le cheval qu'il présente n'a pas de problème au grooming (pansage, soins) mais une fois monté avait peur de tout, partait avant le cavalier au montoir, etc... En un mois, il a repris les bases au sol de zéro. Il nous explique qu'il mime le cavalier sur le dos en plaçant le cheval à côté d'un barrière ou d'un plot où il est juché. Puis il bouge les mains, tapote sur le dos, effleure avec un stick, une longe, un drapeau, fait claquer un fouet, etc... Jusqu'à ce que le cheval accepte tout geste/mouvement/bruit qu'un cavalier peut faire sur son dos. Pour préparer le montoir, il sautille à côté du cheval, tapote un peu partout, puis sauter en travers, bouge les jambes et vient toucher le cheval, caresse de l'autre côté, se met à califourchon, passe de travers de l'autre côté, refait la même chose, descend par la croupe, etc...

Le second cheval qu'il présente est un trakhener. Un cheval très stressé qui l'a déposé plus d'une fois. Il a connu 6 débourrages. Jean-Marie a effectué le 7ème débourrage. Depuis 3 semaines, il l'a mis au saut. En selle, Jean-Marie a besoin de détendre son cheval quelques minutes. Il le fait trotter rênes ajustées, ne cesse de lui demander de mobiliser ses pieds. Il explique que tant que le cheval est stressé, pas avec lui, il le tient attentif en lui demandant des choses et surtout, en lui faisant bouger les pieds. "Quand on a les pieds, on a la tête", dit-il. Petit à petit, le cheval se connecte à son cavalier et se détend. Après un peut de trot et de galop, il lui présente la ligne des trois obstacles que le cheval passe en métronome. Il le refait rênes longues en s'aidant de la cordelette. Impec. Il enlève le filet et repropose la ligne en cordelette seule. Au 3ème obstacle, le cheval dérobe. Il revient sur la ligne, le cheval enchaîne les 3 barres nickel. JM explique que la dérobade était de sa faute : il montait perso à ce moment-là, pas pour le cheval. Il l'a poussé mentalement parce qu'il voulait passer cet obstacle, et n'était plus avec le cheval qui s'est déconnecté. Il rappelle qu'il faut être avec son cheval et préparer continuellement la suite en restant avec lui.

Très jolie présentation.

Michel Robert

MR arrive avec deux de ses étudiants qu'il présente comme la relève pour les futurs olympiques, et deux chevaux. Il commence sa présentation en disant avec beaucoup d'émotions qu'il est là pour le cheval avant tout.

Puis il entre dans le vif du sujet. Il demande à ses deux cavaliers s'ils connaissent le travail à pied. Ils avouent qu'ils n'ont jamais vraiment travaillé au sol. Il dit que s'il y a des cavaliers qui aiment pouvoir suivre un programme défini en petit a, petit b, etc... lui n'a pas de programme et fonctionne à l'intuition. Que faire comme exercice au sol ? Allez hop!, il les lance sur l'exercice de longer et demander à ses deux cavaliers de mettre leur cheval sur le cercle.


Défauts des deux cavaliers au sol : manque de présence, manque de préparation. Etre à la fois "là", avec le cheval et mentalement en avance pour préparer la figure ou l'exercice suivant. Etre concentré à 100% sur le cheval, être avec lui. Les cavaliers bougent trop : c'est le cheval qui doit bouger, pas le piéton. Longer proprement en formant un V entre la main qui contrôle, le corps du cheval, la main qui pousse.

MR remarque très vite un défaut de postérieur du cheval de la fille. A une main, il ne pousse pas avec son arrière-main, il trébuche même. MR voit aussi qu'il se tient tête haute, un peu placé, comme en dressage. Il dit que c'est un cheval qui a probablement du mal à tourner à cette main-là et que les abords d'obstacle sur ce pied sont plus difficiles parce qu'il ne se rééquilibre pas assez tôt. C'est à la fois dû à sa conformation (encolure attachée haute) mais aussi au fait qu'il lui a été demandé trop souvent de se tenir à la manière du dressage, sans lui donner l'opportunité d'aller s'étendre vers le bas. D'ailleurs, MR devra prendre un peu de temps et utiliser quelques astuces pour faire comprendre au cheval qu'il doit descendre.

Pour cela, il utilise deux moyens : il emmène le cheval face à un obstacle qui peut être une barre ou un cavaletti, et s'en sert comme un mur pour mettre le cheval en épaule en dedans. Deuxième moyen, il raccourcit le cercle, joue sur la longe avec la main qui contrôle et pousse les hanches avec la main de l'impulsion, ce qui met le cheval en incurvation plus prononcée. Bientôt, le cheval descend l'encolure, MR relâche la longe qui traîne presque au sol.

Puis, il propose au cheval de passer par-dessus quelques barres au sol disposées en arc de cercle. C'est pratique parce qu'il peut utiliser l'extérieur pour avoir de grandes foulées de trot et l'intérieur pour jouer sur de petites foulées. Le but est d'avoir un cheval qui passe les barres l'encolure basse et rond. ce qu'il obtient bientôt après quelques passages.

Ensuite, il dispose deux barres parallèles, toujours au sol, et demande à la cavalière de faire passer le cheval au trot sur le première, puis au pas sur la seconde. La fille semble dubitative. MR lui lance "Pense que c'est possible !". Il travaille beaucoup avec une projection de succès. Il lui rappelle aussi de penser à ce qu'elle veut pour anticiper et préparer. Petit exercice qui permet à la cavalière de prendre conscience de sa position. Elle se place d'abord mal et le cheval passe au trot, puis s'arrête, se tourne et passe au pas entre les barres. En fait, elle est trop en amont et le cheval n'a d'autre choix que de ne pas continuer son cercle sur les barres, mais de couper. MR la repositionne correctement, elle reprend l'exercice, se place correctement, et réussit presque. On sent qu'elle commence à comprendre et à penser qu'elle peut le faire. Et puis, ça y est, un beau cercle, le cheval au trot sur la première barre, puis au pas tout de suite derrière sur le seconde barre.

Défaut de la cavalière en selle : elle bloque l'épaule extérieur de son cheval pour tourner. Solution : MR lui dit de lâcher complètement la rêne gauche et tourner uniquement sur la rêne intérieure. Il recommence l'exercice mais aevc un croisillon sur le cercle : MR redemande à la cavalière de laisser tomber sa rêne extérieure qu'elle bloquait à nouveau, on voit nettement le cheval qui s'incurve davantage, tourne bien mieux, engage son postérieur, il peut enfin pousser, et prend de la puissance et de l'impulsion, on le sent s'éveiller ! Et MR lance un "Là !" au moment même ou le cheval a engagé son postérieur sous lui et poussé son galop. Il dit alors à la cavalière "Ah, il te dit merci ! Le saut de mouton n'est pas loin !". Ainsi libérer de la rêne extérieure, le cheval est clairement plus à l'aise. Bien sur, lâcher la rêne, c'est pour apprendre à la cavalière, lui faire prendre conscience que son cheval tourne mieux sans cette rêne et que le problème venait d'elle. Au fur et à mesure, elle devra seulement ouvrir les doigts.

Le défaut du cavalier en selle : au galop, MR demande au cavalier de ne pas mettre le cheval à son rythme mais que lui suive le rythme du cheval. S'il a l'habitude de monter des chevaux rapides, celui-là a de grandes foulées lentes. Il doit s'adapter à son cheval et apprendre à se cadencer à son rythme à lui. Ca va aussi aider le cheval à être à l'aise et avoir envie d'aller en avant, plutôt que de se voir imposer une cadence qui n'est pas la sienne.

Deux chevaux différents donc : un cheval froid et un cheval bloqué.
Le premier manque d'impulsion mais cherche vite à aller vers le bas. Pour le motiver, il faut varier souvent les demandes, faire de petits exercices courts, récompenser souvent.
Le second cheval a appris à se tenir encolure haute, comme en dressage, comme je l'écris plus haut. Mais avant d'obtenir ça, il faut que le cheval puisse étendre son encolure. Pour pouvoir demander au cheval de fermer l'angle tête/encolure, il faut que le muscle soit travaillé dans les deux sens : contraction (fermé) et extension (vers la bas). Donc, MR travaille à la longe pour obtenir un cheval qui va chercher vers le bas. Et surtout, récompenser à ouvrant la main quand le cheval descend et étire son dos, mettre de l'inconfort quand il remonte ou s'incurve à l'envers.

En résumé, au sol, les cavaliers manquent de présence et d'anticipation. En selle, ils sont tous les deux trop sur les deux rênes en même temps, bloquant leur cheval dans les courbes, éteignant le moteur, cherchant à les micro-manager en permanence.

Avec le dynamisme et la pédagogie de Michel Robert, cette présentation a été celle dont j'ai le plus retenu !

L'équ'crin d'Olima

C'est vraiment bien ce qu'il font. Trois cavalières se sont présentées : 1 enfant de 11 ans avec un shetland, une plus grande de 12 ans je crois avec un poney, et une ado double championne de France "d'éthologie", avec un double poney gris. Après quelques mouvements au sol, les deux plus grandes sont montées, d'abord en licol, puis en cordelette pour la championne. Son cheval était zen, à l'écoute, avec une bonne attitude, pas de fouaillement, les oreilles devant, incurvé et placé même en cordelette. C'était impressionnant de voir que le cheval mettait son bout du nez dans la direction où sa cavalière regardait. Elle a prouvé qu'il n'y a pas besoin de rênes pour incurver un cheval ! Elle a sauté plusieurs fois un baril isolé et un oxer qui devait faire 1m. Franchement, j'ai trouvé sa prestation impec.

Andy et Oakies

Oakies avait la pêche. Andy l'avais mise au box depuis la veille pour qu'elle soit fraîche. Et en plus, 5 minutes avant la démo, la sangle cassait.

Andy commence sa présentation avec Oakies en liberté. Après l'avoir fait bouger un peu, il la fait sauter un obstacle assez large, en l'envoyant dessus à 10 mètres de là. Elle y va. Il enlève un des trois plots. Et lui indique la direction. Oakies saute les deux plots. Andy la fait revenir vers lui en ressautant par dessus l'obstacle. Puis, il enlève encore un plot. La largeur de l'obstacle est vraiment ridicule. Oakies pourrait passer à côté plutôt que de sauter. Il lui indique à nouveau la direction. Oakies part, et choisit de sauter l'obstacle.

Un petit plus : Andy explique qu'il a commis deux erreurs de préparation. La première, trop de box et une Oakies qui était trop fraîche. La seconde, remplacer la sangle par une autre 5 minutes avant la démo sans savoir si elle convenait à Oakies (Là je vois pas le pourquoi... ?). En effet, à peine en selle, Oakies part en trois ou quatre sauts de mouton dès la demande de galop et termine par une petite cabrade. Andy commence à comprendre tout haut son erreur, toujours avec humour. "Trop de box, trop de pêche" dit-il. En tous cas, ça rendait la démo plutôt... spontanée et enfin, nous avons pu constater qu'Andy n'était pas infaillible ;-)

Pas mal de saut pour cette journée consacrée au CSO. Il a remarqué que faire sauter un cheval leur apportait plus de confiance en eux, un meilleur mental, plus courageux. Trois obstacles en ligne droite, d'abord en licol puis en cordelette. Avec la cordelette, Oakies dérobe le dernier obtsacle. Mais au second passage, c'est nickel. Michel Robert lui explique que Oakies a dérobé parce que Andy n'était pas droit et a déséquilibré sa jument qui est partie sur la droite. Il a aussi sauté un obstacle isolé étroit, toujours en cordelette, et Oakies est restée droite et l'a sauté sans hésiter.

Andrew MacLean

Je suis arrivée un peu trop tard mais les grandes lignes étaient :

• Explication de "mains sans jambes et jambes sans mains".

Si le cheval n'avance pas, on utilise ses jambes. Si le cheval avance trop, on utilise ses mains.

• Comment travailler une détente pour avoir un cheval décontracté et réactif aux jambes, en commençant au sol.
Je n'ai pas bien vu malheureusement, je ne peux pas en dire plus.

• La gratouille au garot diminue le rythme cardiaque du cheval de 15 battements par minute.
C'est un fait scientifique vérifié.